Article #21 : L’impact de nos choix alimentaires sur l’environnement
Que ce soit le végétarisme, l’ovo-végétarisme,
le lacto-ovo-végétarisme, le pesco-végétarisme ou le végétalisme, ces modes d’alimentation
ont un impact plus faible sur l’environnement qu’une diète basée sur la chair
animale. Depuis le début de ce blogue, je me suis abstenue d’aborder le sujet
des choix alimentaires pour une seule raison; la présence de nombreux débats
non respectueux sur les réseaux sociaux. Personnellement, je préfère ne pas
mettre d’étiquette sur qui que ce soit ni sur moi-même en ce qui concerne les
choix alimentaires. C’est pour cette raison que je n’ai pas comme objectif de
dire quels sont les « bons et mauvais » choix à faire, mais plutôt de
sensibiliser et d’informer les gens sur le sujet. De plus, il ne faut pas
oublier qu’il n’y a pas seulement la consommation de produits d’origine animale
qui a un impact négatif sur l’environnement.
Les informations présentées dans
cet article sont tirées du livre de David Suzuki, Le Guide Vert : Comment réduire votre empreinte écologique et
de celui de Bernard Lavallée, Sauver la
planète une bouchée à la fois. D’ailleurs, je vous recommande fortement
d’emprunter ces livres à votre bibliothèque !
Saviez-vous que …
- L’élevage du bétail contribue davantage que le secteur du transport aux changements climatiques.
- L’emploi de pesticides chimiques a augmenté de 600% aux États-Unis pendant la seconde moitié de XXe siècle.
- L’agriculture est un des facteurs du déclin de plus de la moitié des espèces menacées d’extinctions aux États-Unis.
- L’Agence de protection de l’environnement des États-Unis estime que l’agriculture est la source de 70% de la pollution de l’eau dans ce pays.
- La production de viande exige l’emploi d’énormes volumes d’eau. Il faut jusqu’à 70 000 litres d’eau par kilos de viande produite et jusqu’à 6 000 livres par kilos de volaille.
- L’élevage de bœufs, de porcs et de poulets produit annuellement environ cinq tonnes de fumier par Nord-Américain.
- En Amazonie, des millions d’hectares de forêt dense équatoriale ont disparu depuis 1970 au profit du pacage et des cultures fourragères.
- Le volume mondial de la pêche s’est accru de près de 500% au cours des 50 dernières années, alors que la population des gros poissons sont maintenant dis fois moins importantes.
Faits tirés
du livre Le Guide Vert de David Suzuki publié en 2008
Il est possible de trouver d'autres faits intéressants sous forme de graphique sur Internet. Je ne connais pas l’exactitude de ces informations, mais je crois qu’on peut dire qu’il y a un consensus à propos de l’impact négatif de la production et consommation de produits d’origine animale sur l’environnement.
Principes à suivre pour diminuer son impact environnemental
1. Consommer moins de produits
d’origine animale
Je vous conseille de ne pas faire
un changement drastique dans votre alimentation en bannissant tous les produits
d’origine animale du jour au lendemain. Respectez-vous, renseignez-vous sur le sujet et surtout
essayez des recettes. Il est tout à fait normal si certains types d’aliments ou
recettes ne vous plaisent pas, mais continuez de découvrir. Voici quelques
trucs pour entreprendre la transition :
- Consommer de plus petites portions de viandes et de produits laitiers
- Manger moins fréquemment de la viande et des produits laitiers
- Remplacer la viande par des produits ayant la même apparence, mais d’origine végétale
- Essayer des repas végétariens à la maison ou au restaurant
- Emprunter des livres de recettes ou simplement modifier vos recettes préférées (souvent plus facile qu’on le pense)
- S’abstenir de manger de la viande un jour par semaine
- Acheter des produits biologiques de producteurs locaux
2. Consommer plus d’aliments
d’origine locale
Consommer des produits locaux est
une méthode accessible à tous les citoyens qui peut faire une énorme différence
au point de vue environnemental et économique. C’est évident que choisir des
aliments frais locaux devient plus difficile durant la saison hivernale, mais
on peut en profiter au maximum durant le reste de l’année. Que ce soit dans
votre jardin ou dans les marchés, je vous conseille de faire des provisions
d’aliments qui peuvent facilement être mis en conserves ou congelés (il existe
plusieurs articles pour vous aider sur Internet). Pour ce qui est des aliments
transformés, recherchez le logo des Aliments du Québec.
Comme présenté dans un article de
Bernard Lavallée, il y a certains aliments que nous devrions davantage acheter
biologiques que d’autres. De mon côté, je n’ai pas encore réussi à implanter
cette habitude. J’ai tendance à simplement oublier de regarder les options
biologiques à l’épicerie. L’utilisation de pesticides et de tous autres
produits chimiques devient très nocive pour l’environnement et la santé.
Puisqu’acheter des aliments biologiques revient souvent plus dispendieux, on
peut commencer par favoriser seulement l’achat des aliments présentés dans
l’affiche de Bernard Lavallée. Je me lance le défi d’adopter cette habitude ce
mois-ci.
4. Privilégiez les aliments
entiers plutôt que ceux transformés
En mangeant des aliments entiers
et préparés par nous-mêmes, on évite de consommer des ingrédients non prononçables
et d’encourager de grandes industries très polluantes. En plus d’être plus
économique, cuisiner permet de diminuer grandement la quantité de déchets
produits dans la cuisine. En effet, la majorité des ingrédients peuvent être
achetés en vrac. Pensez-y… Est-ce si difficile de faire de la moutarde maison ?
***
Si vous êtes intéressés d’en
apprendre plus sur l’impact des choix alimentaires sur l’environnement, il y a
plusieurs articles, livres et documentaires très intéressants sur le sujet.
Voici ceux que je suggère :
Articles :
Livres :
Documentaires (tous disponibles
sur Netflix) :
-
What The Health
-
Food Choices
-
Cowspiracy
-
Forks Over Knives
-
Food, inc
Des belles suggestions!
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