Article #1 : Zéro Déchet vs Low-Impact Movement
Puisqu’il y aura plusieurs
articles concernant la réduction des déchets, je crois qu’il est très justifié
de commencer par vous expliquer la différence entre le monde du zéro déchet et
celui du low-impact movement.
v Le
mouvement Zéro Déchet est apparu il y quelques années et prend de plus en plus
de popularité auprès des citoyens. Il n’est pas exagéré de dire que la majorité
des gens qui s’intéresse à ce mode de vie va, un jour ou l’autre, entendra
parler de Béa Johnson. Reconnue pour son blogue, ses
livres, ses conférences et son mode de vie inspirant, Béa Johnson réussit à
produire très peu de déchet. Elle est une des personnes les plus inspirantes
dans ce mode de vie! En gros, lorsqu’une personne suit un mode de vie zéro
déchet, elle désire réduire au maximum la quantité d’items qui terminent dans
la poubelle comme les emballages de plastique non recyclables, les produits
hygiéniques à usage unique, les ustensiles en plastiques, les gaz causés par
l’automobile, etc. Lorsqu’on adhère au zéro déchet, on se doit de penser à
chaque détail de ce que nous consommons afin d’atteindre une production
quasiment nulle de déchet.
v Le
Low-Impact Movement a été créé récemment par Sustainably Vegan sur Youtube.
En cliquant ici, vous serez redirigé vers sa vidéo où elle
explique pourquoi elle utilise maintenant le terme « low-impact
movement ».
En gros, ce mouvement ressemble beaucoup à celui du zéro déchet, mais prend une
dimension plus réaliste et positive. J’explique… Elle mentionne qu’utiliser le
terme « zéro déchet » est comparable à se fixer un objectif
irréalisable. En effet, il est impossible de ne produire absolument aucun
déchet. Même les personnes qui réussissent à mettre tous leurs déchets dans un
pot masson en produisent. Il est donc normal que selon nos obligations, nos
loisirs, etc. on produise une certaine quantité de déchets. Pensez à une personne
qui travaille dans un milieu hospitalier. Doit-elle commencer à se culpabiliser
lorsqu’elle doit utiliser dans gants en caoutchouc, des pansements, etc. ? Ou
encore une mère de famille qui doit fournir des couches jetables à la garderie
de son enfant. Doit-elle se culpabiliser d’avoir sélectionné cette garderie ?
Ou encore un pilote d’avion. Doit-il se culpabiliser de créer de la pollution
quand il transporte des centaines de personnes à travers le monde ? La réponse,
selon moi, est négative. Le Low-Impact Movement consiste d’appliquer des
alternatives écologiques et de faire des choix plus sensés selon notre mode de
vie, notre environnement, nos valeurs, nos loisirs, etc.
J’ai tenté d’être le plus
impartiale possible en écrivant cet article, mais je crois qu’il est assez évident
que je suis plutôt en faveur du terme « low-impact movement ». Je
crois qu’en suivant ce mouvement, on se permet plus facilement d’être fière des
progrès que l’on fait même si on n’atteint pas le « zéro déchet »
absolu. Je ne sais pas si la majorité des gens seront en accord avec moi, mais
je crois que l’idéal est d’appliquer progressivement le plus d’alternatives
écologiques qu’on peut tout en gardant une certaine joie de vivre. On ne
devrait pas s’empêcher de pratiquer complètement un passe-temps favori si
celui-ci peut générer des déchets, d’utiliser l’automobile pour faire des
activités à l’extérieur de la ville, de se brosser les dents avec une brosse
électrique si c’est indispensable pour la santé buccale, etc. Ne croyez pas que
je suis contre le mouvement « zéro déchet », mais plutôt l’utilisation
du terme. En effet, si quelqu’un le désire, sa définition du « low-impact
movement » peut être d’atteindre un mode de vie qui se rapproche le plus
de celui du zéro déchet.
Maintenant que vous en connaissez
plus sur le sujet, je désire connaître votre opinion. Êtes-vous plus Zéro
Déchet ou Low-Impact Movement ?
Pour terminer, je vous invite de
jeter un coup d’œil sur la page Instagram de Low-Impact Movement. Il y a un
défi qui s’intitule Low Impact 30 Challenge qui commence bientôt. D’ici le
début du défi, des trucs seront partagés sur la page Instagram ainsi que dans
un guide électronique.
Bien d’accord avec toi, y aller progressivement c’esr La clé!
RépondreEffacerEn effet, c'est un cheminement sans fin puisqu'on peut toujours s'ajuster à notre environnement :)
EffacerJe crois que le low-impact movement a une approche plus globale et donc plus interessante. Par exemple, le contenu importe autant sinon plus que le contenant. Le plastique et autres déchets sont une problématique à prendre très au sérieux mais elle n'est pas la seule à considérer grandement dans sa vie.
RépondreEffacerPar exemple, question de priorité, j'ai choisi de cesser de manger des produits d'origine animale avant de cesser de produire des déchets.
Vous avez tout à fait raison ! Il ne faut pas regarder seulement ce qu'on met dans la poubelle :) J'ai également éliminé progressivement les produits d'origine animale ! Les documentaires sur le sujet sont assez frappants.
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